Eléments de toponymie du Périgord

  Bergeracois/ Bergerac

La ville s’est d’abord appelée Travectus (IIIe siècle sur l’itinéraire d’Antonin). Ce nom vient du latin Transvehere qui signifie « transporter au-delà, faire passer ». La ville devait ce nom à sa position sur les bords de la Dordogne où un bac permettait le franchissement de la rivière.
La localité de Bergerac a été successivement mentionnée sous les formes suivantes Brageyrack (1100), Braiaracum (1116), Brajeracum (1122), Bragaac (1198), Brageyriacum (1207), Bragiaracum (1233), Bragayriacum (1238), Brageriacum (1254), Brivairiacum (1254), (Berguerac (1379), Braggeriacum et Bragerac (1388), Bragueyrac (1455), Bregerat en 1608. La première graphie Bergerac apparait en 1329, elle ne s’imposera qu’à partir du XVIIe siècle.
En occitan, la ville porte le nom de Brageirac.
(sources Wikipedia, Dictionnaire des noms de lieux en France- 2011)

  Causse

Le terme causse vient de l’occitan Cauce, issu du latin calx : la chaux.
En Périgord, les causses du Quercy se prolongent, à l’est du département de la Dordogne, par deux zones de causses de plus faible altitude (dépassant rarement 200 à 300 mètres), composées de calcaires jurassiques, à l’extrême sud-est, le causse de Daglan et à l’est, un ensemble composé des causses de Savignac, de Cubjac, de Thenon et de Terrasson.
Anciennes terres de vignes avant le phylloxera, puis mises en valeur par le pâturage ovin l’évolution des pratiques agricoles sur les causses périgourdins tend à un abandon des terres les plus arides qui conduit à la fermeture des milieux et au retour de la forêt. Dominé par le chêne pubescent et son cortège floristique, la végétation de ce causse est particulièrement diversifiée, du point de vue des associations végétales, de leurs stades d’évolution, et des espèces représentées, dont certaines sont rares pour la région ou en limite de répartition. A cause des variations de substrat, et de la topographie, se mêlent dans cette zone des influences méditerranéennes, atlantiques et montagnardes. Plusieurs inventaires et protections naturalistes couvrent les différents causses périgourdins.
(sources : Wikipedia, fiches Znieff)

  Dordogne

La Dordogne prend naissance au Puy de Sancy, dans la chaîne des monts Dore. Elle traverse le département de la Dordogne et une partie de celui de la Gironde puis conflue avec la Garonne pour former l’estuaire de la Gironde qui débouche sur l’océan Atlantique.
Contrairement aux apparences, le nom de la Dordogne n’est pas un assemblage des noms de la Dore et la Dogne. Son nom est attesté Duranius chez le poète Ausone au IVe siècle, dérivé de la racine préceltique dur-. Les formes médiévales ont adopté un suffixe -ononia qui donne Dorononia fluvius au VIe siècle, puis Dornonia au VIIIe siècle et évolue en Dordonia au IXe siècle.
La navigation fut longtemps active sur la Dordogne, avec un trafic intense de marchandises de toutes sortes. En dépit de ses dangers et de ses irrégularités, elle fait vivre jusqu’au XIXe siècle tout un peuple de mariniers. Le flottage de bois était une activité importante à Souillac. Les argentats étaient des bateaux éphémères construits à Argentat. Ils transportaient du bois à brûler et du charbon de bois. Aujourd’hui, seule la Dordogne maritime a conservé un trafic notable. La Dordogne en aval de Bergerac (barrage de Grand-Salvette) jusqu’à l’estuaire est toujours classée « voie navigable » et permet une navigation de loisir de qualité (bateaux promenade et bateaux motorisés) en tenant compte du tirant d’eau suivant les débits. L’amont ne porte plus que les barques des pêcheurs et les canoës.
Le département de Dordogne a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790, sur une partie de l’ancienne province du Périgord.
(Sources : Wikipedia, Dictionnaire des noms de lieux en France- 2011)

  Double

La forêt de la Double a donné son nom à la région, la Double (Dobla en occitan) où elle est implantée. C’est une région forestière située à l’ouest du département de la Dordogne. La première attestation connue du nom se réfère à la forêt sous la forme de Sylva Edobola dès le VIIe siècle.
D’un probable mot gaulois *Dubulā « Noiraude », terme dérivé du gaulois dubus, dubis « noir ».
L’élément Dub- sert à qualifier des rivières (cf. la Deule et la Déoule) ou encore des forêts sombres. D’après cette signification, c’est probablement la forêt qui a donné son nom à la région et non pas l’inverse.
Comprise entre l’Isle au sud, la Rizonne au nord, la Dronne à l’ouest et la Beauronne à l’est , la Double s’étend sur près de 500 km2, dans la partie centre-ouest du département de la Dordogne, mais également au nord-est du département de la Gironde (communes de Saint-Christophe-de-Double et de Saint-Antoine-sur-l’Isle).
Jusqu’au début du XXe siècle, on a distingué la Double du Périgord, à l’est de la Dronne, de la Double de Saintonge à l’ouest, qui est de même nature. La forêt de la Double concernait l’ensemble. Actuellement, la dénomination concerne plus souvent la Double du Périgord, mais la Double reste aussi, par extension, le nom de l’ensemble de ce grand massif forestier.
(source Wikipedia)

  Dronne

Noté Drona en 1215, son nom s’explique par la racine hydronymique dur- du celtique "dour" qui signifie "la rivière" et le suffixe pré-latin -onna.

  Isle

La rivière Isle prend sa source dans le Massif Central en Haute-Vienne. Elle suit ensuite son cours pour au final, se jeter dans la Dordogne à Libourne.

  Landais

Cette région naturelle est située au sud des villes de Mussidan et de Montpon-Ménestérol et au nord de Bergerac et Port-Sainte-Foy. Sa limite nord est constituée par la rivière l’Isle. Sa limite sud se place quelques kilomètres avant la Dordogne. Principalement composée de forêt et de landes, d’où son nom, elle est arrosée par la Crempse et par l’Eyraud.
Le nom du pays est de formation récente, du XXe, sur la base du français « Lande : région plate, terrain couvert de broussailles, de plantes sauvages »
(Sources Wikipedia, Dictionnaire des noms de lieux en France- 2011)

  Nontronnais, Nontron

La première attestation remonte à 785 avec Castrum Nuntronense. La graphie occitane est Nontron à la fin du XIIe siècle. Le Nontronnais empiète sur le Limousin auquel il emprunte son climat plus rigoureux et sa géologie de schistes de granites et de gneiss. Il est également couramment appelé Périgord Limousin ou Périgord Vert.
(Source : Dictionnaire des noms de lieux en France- 2011)

  Périgord

Le nom « Périgord » vient du peuple gaulois des Pétrocores, Petrocorii en gaulois ce qui veut dire (le Peuple des) « Quatre armées » mais son histoire remonte à la préhistoire.
Le Périgord est un pays historique du Haut Moyen-Age, formé de l’ancien diocèse de Périgueux, puis partie de l’ancienne province de Guyenne, dont le chef-lieu est Périgueux.
À peu près dans les mêmes limites que le Périgord, est créé, en 1790, le département de la Dordogne. Légèrement remanié, il empiète sur quelques terres de l’Angoumois, de la Saintonge, du Quercy et du Limousin. Au XIIIe siècle le royaume de France est divisé en provinces et sénéchaussées. Par cette division, le Peyragort est borné au nord par l’Angoumois et le Limousin ; au levant par le Bas-Limousin ; au midi par le Quercy et l’Agenais ; au couchant par le Bordelais et la Saintonge, ces limites étaient à peu près celles que nous connaissons aujourd’hui pour le département de la Dordogne, les apports ou les détachements faits sur les régions voisines correspondant à des redécoupages de diocèses épiscopaux, ont été de peu d’étendue.
Les habitants du Périgord sont appelés les Périgordins ou Périgourdins. Le nom de Périgourdins correspond cependant plus spécifiquement aux habitants de la ville de Périgueux.
Vulgarisée à des fins de promotion touristique à partir des années 1990 le découpage du département en quatre Périgords… noir, blanc, vert et pourpre a fini par être partiellement intégrée. Les Périgords noir et blanc étaient reconnus depuis longtemps, le Périgord vert semble émerger au XIXe siècle, le Périgord pourpre peine un peu plus à s’imposer.
(Source : Dictionnaire des noms de lieux en France- 2011)

Périgord noir

C’est sans doute la plus ancienne des appellations qui existait avant même le département de la Dordogne. On la retrouve notamment sur une carte du XVIIIe siècle. La couleur noire fait référence aux chênes verts au feuillage sombre qui sont très présents dans cette partie de la Dordogne. Le Périgord noir s’étend sur le sud-est du Département autour de Sarlat-la-Canédat et des vallées de la Vézère et de la Dordogne.

Périgord blanc

Il tire son nom des plateaux calcaires de cette partie de la Dordogne et couvre la partie centrale du département. Historiquement, il comprenait le Riberacois. Le Périgord blanc héberge Périgueux, la ville principale de la Dordogne mais également les bourgades de Savignac-les-Églises, Montpon, Sorges, Saint-Astier, Neuvic ou encore Mussidan. Moins boisé que les autres Périgords, celui-ci est relativement agricole et est arrosé par l’Auvézère, l’Isle et la Dronne.

Périgord vert

L’histoire raconte que l’appellation aurait été trouvée par Jules Vernes lui-même lors d’un séjour dans le nord du Département. Le Périgord vert s’étend au nord du département, autour de la région de Nontron et vers le sud-ouest de Châlus en Limousin. Sa couleur est associée à celle des forêts de chênes clairs et de châtaigniers et des prairies qui la couvrent. C’est la partie granitique de la Dordogne, qui appartient géologiquement au Massif central.

Périgord pourpre

Il s’agit sans aucun doute de la couleur la plus contestée car elle répond avant tout à des considérations touristiques et non pas à une réalité historique. Apparu dans les années 90, le pourpre fait référence au vignoble qui est très présent dans cette partie au sud-ouest du Département autour de Bergerac en allant jusqu’à Montpazier, Le Bugue, Le Buisson de Cadouin ou encore Villefranche de Lonchat. Largement traversé par la rivière Dordogne, ce Périgord est le berceau du célèbre vin de Bergerac. Autrefois le Bergeracois faisait partie du Périgord blanc.

  Ribéracois

Prolongeant les vallonnements du Sud Charentais, le Ribéracois affirme néanmoins une identité périgourdine, à commencer par sa langue vernaculaire, dernier bastion d’Occitanie avant les parlers d’Oil de l’Angoumois. C’est un terroir de labours qui a laissé peu de place à la forêt. Le Ribéracois est selon les auteurs tantôt rattaché au Périgord blanc avec lequel il partage une géologie calcaire, tantôt décrit comme un pays à part entière.

  Sarladais

Le nom du pays est attesté Sarladesio en 1361. Appelé aussi Périgord noir, la région découpée par les vallées de la Dordogne et de la Vézère, est connue pour la couleur sombre que lui impriment les châtaigniers et les chênes pubescents.
(Source : Dictionnaire des noms de lieux en France- 2011)

Voir aussi